Suite au Commentaire "Anomyme"

QUAND ON NE SAIT PAS CONSEILLER, ON ENSEIGNE...

J'aime bien cette formule car au delà de l'humour qu'elle dégage, je connais bon nombre de "consultants" qui ne possèdent qu'une petite partie des compétences requises, ou qui possèdent un savoir être inadéquat,... et qui s'engouffre parfois dans l'enseignement, en se gardant le titre honorifique de consultant qu'ils n'exercent pas vraiment...

Ceci a surtout l'avantage, tout en gardant ce titre "valorisant', de renforcer une posture "supérieure" permettant en général de flatter un ego déjà (en général) très (trop) développé.

Ceci leur permet aussi d'éviter de rechercher des clients, puisque ce sont les "apprenants" qui viennent à eux, et ainsi cela leur évite de se confronté à la réalité, aux difficultés de faire progresser l'entreprise parfois malgré elle, de convaincre des dirigeants d'évoluer eux-même pour permettre à leurs collaborateurs d'évoluer, de se concentrer sur les problèmes de fond qui dérangent, de les traiter vraiment et systématiquement ce qui demande en général un certain courage, ...
Enfin, ceci permet de se draper des dogmes et des certitudes, et de s'abriter derrière le "savoir"(qui en fait est dans tous les livres)... sans se confronter à la dure réalité du monde avec toute sa complexité, des organisations changeantes et des hommes dans leur extraordinaire variété.

Moyennant quoi, l'aspect très positif de ce métier correctement exercé réside en cette posture qui permet de faire "passer des messages" qui finissent dans le temps par germer et qui permettent de faire avancer les esprits si (de combien d'enseignants nous souvenons-nous comme ayant été particulièrement pertinent ET pédagogue ?)

SI L'ON NE SAIT PAS, ON PEUT ÊTRE CONSULTANT

PAs de problème, il suffit pour cela d'usurper ce qualificatif comme cela ce pratique couramment – ce qui fut l’objet de mon précédent message. ;-)

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